#quatrième candidat : Zeega
Dans un registre moins connu, attaquons-nous maintenant à Zeega !
Carte d'identité
Contrairement à nos précédents clients, Zeega ne fut pas à l'initiative d'une seule personne, mais de trois : Kara Oehler, Jesse Shapins et James Burns. Il fut fondé au sein d'une université américaine en 2010. Le nom "Zeega" est un hommage de leur part à Dziga Vertov, cinéaste expérimental soviétique des années 1920.
Dès sa création, le projet séduit des fondations (de journalisme particulièrement) et reçoit le soutien de plusieurs centres universitaires ou d'ONG socio-culturelles. Zeega se veut, à ses débuts, "open-source" et à but non-lucratif.
L'objectif de Zeega, d'après ses concepteurs, est simple : "remake the Internet". Vous comprendrez très facilement le pourquoi et le comment d'un tel objectif après quelques explications : Zeega est une plateforme permettant de créer du contenu à partir du contenu de toutes les plateformes du web. Ainsi, l'utilisateur de Zeega aura à disposition l'intégralité du contenu de sites comme Instagram, Flickr, Tumblr (photo, gif), YouTube (vidéo) et SoundCloud (son). Et il pourra le modifier à sa guise, d'où le slogan "remake the internet".
Le logo de Zeega |
Contrairement à nos précédents clients, Zeega ne fut pas à l'initiative d'une seule personne, mais de trois : Kara Oehler, Jesse Shapins et James Burns. Il fut fondé au sein d'une université américaine en 2010. Le nom "Zeega" est un hommage de leur part à Dziga Vertov, cinéaste expérimental soviétique des années 1920.
Dès sa création, le projet séduit des fondations (de journalisme particulièrement) et reçoit le soutien de plusieurs centres universitaires ou d'ONG socio-culturelles. Zeega se veut, à ses débuts, "open-source" et à but non-lucratif.
L'objectif de Zeega, d'après ses concepteurs, est simple : "remake the Internet". Vous comprendrez très facilement le pourquoi et le comment d'un tel objectif après quelques explications : Zeega est une plateforme permettant de créer du contenu à partir du contenu de toutes les plateformes du web. Ainsi, l'utilisateur de Zeega aura à disposition l'intégralité du contenu de sites comme Instagram, Flickr, Tumblr (photo, gif), YouTube (vidéo) et SoundCloud (son). Et il pourra le modifier à sa guise, d'où le slogan "remake the internet".
Prenons les choses en main !
A l'instar de nos précédents outils de webdocs présentés, Zeega nous permet de créer et partager nos créations. Nous ne nous attarderons pas sur cette partie, car ce n'est pas là le plus gros avantage de Zeega. Car, oui, Zeega a quelques particularités qui le rendent fort sympathique.
Première bonne chose : la facilité et la rapidité d’utilisation du bookmarklet, sorte de marque-page permettant de rajouter à notre bibliothèque de fichiers utilisables sur Zeega tout ce qui nous intéresse et sur quoi on tombe au hasard de notre navigation. Tous les médias diffusés sur ces sites et plateformes "marqués" sont ainsi aisément intégrables. C’est une somme gigantesque, une bibliothèque monstrueuse, que nous pouvons utiliser !
Deuxième bonne chose (la meilleure) : au-delà de la facilité d’intégration, la puissance de Zeega réside dans la capacité d’édition des médias agrégés à partir de ces plateformes. On peut par exemple choisir une vidéo YouTube puis la segmenter, l’éditer (idem avec un fichier son de SoundCloud). On peut évidemment aussi redimensionner, repositionner, ajouter des effets de fondus ou jouer sur l’opacité du média, etc. Et ce, directement depuis notre navigateur et l'outil de Zeega en ligne, sans avoir à télécharger un quelconque programme.
Exercez vos talents de créateur ! |
Enfin, troisième bonne chose, complémentaire à la deuxième : pouvoir mixer une partie d’une vidéo YouTube avec un extrait d’un son de SoundCloud, superposer une image d'Instagram avec une vidéo de Viméo. Bref, pouvoir mixer divers contenus du web afin d'en faire quelque chose de nouveau ! C’est ce qu'explique Jesse Shapins lors d’un entretien Skype. L’idée-force est : "pas uniquement les intégrer mais travailler avec les médias, pas seulement les recueillir mais les utiliser pour produire quelque chose de fondamentalement nouveau".
Remarquons au passage que Zeega nous permet tout de même de rajouter nos propres photos, et qu'il nous évite toute censure, due au droit d'auteur, des contenus récupérés par une méthode simple : le fichier original de chaque média utilisé depuis les plateformes est accessible dans le player Zeega, inévitablement. Les logos des internautes figurent en bas à gauche de l’écran : au survol de la souris, les métadonnées associées du média source s’affichent et, au clic, le fichier original s’ouvre dans un nouvel onglet de votre navigateur, chez YouTube, Flickr, etc.
Bon bilan ?
Récapitulons ! Zeega possède plusieurs atouts :
- gratuité totale pour le moment (projet de créer des abonnements premium en vue)
- outil de création poussé tout en étant simple
- énorme base de données sur laquelle travailler
... et quelques défauts :
- mauvaise intégration de fichiers de certaines plateformes
- non traduit en français
Vous trépignez d'impatience et voulez mettre la main à la pâte ? Eclatez-vous ici !
Sources : Zeega ; Le blog documentaire : "Zeega", l’autre outil de création de webdocs
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